Afin de révéler certaines lésions du genou, les médecins n’hésitent pas à prescrire à leurs patients une IRM du genou. C’est un examen totalement indolore qui ne nécessite généralement pas l’injection d’un produit de contraste.
Il vous faudra cependant respecter certaines règles strictes et très précises afin de réaliser votre IRM comme il se doit.
Comment se passe une IRM du genou : je vous conseille de suivre toutes les réglementations de votre médecin
Il faut savoir que la machine à IRM est une machine qui produit un champ électromagnétique très puissant. Il est donc indispensable de se délester de tous bijoux et tous les objets métalliques. Vous devrez rester immobile pendant environ une vingtaine de minutes afin de réussir le test.
Je vous recommande de suivre à la lettre toutes les recommandations du personnel soignant et vous verrez que les choses se passeront très bien. N’hésitez pas à faire appel à un médecin si vous ne sentez pas bien lors de la procédure.
Qu’est-ce qu’une IRM du genou ?
L’IRM (imagerie par résonance magnétique) du genou est une méthode d’imagerie qui intègre des propriétés électromagnétiques et de radiofréquence. Elle permet d’observer avec précision les ligaments croisés, les ménisques et le tendon quadricipital ainsi que les autres organes du genou. Dans le monde réel, l’appareil diffuse un champ électromagnétique via l’aimant. Celui-ci redirige tous les atomes protoniques de l’hydrogène (H+) dans la même direction. Dans l’étape suivante, ces protons sont stimulés par des radiofréquences. Une antenne est alors capable de capter leurs vibrations qui se transforment en une image 2D ou 3D via l’ordinateur.
Quelle est la raison de la nécessité d’une IRM du genou ?
En général, l’IRM du genou est recommandée comme deuxième option de défense, après une radiographie ou une échographie. Elle peut nous aider à obtenir une image plus précise ou à identifier une lésion qui n’a pas été découverte par l’examen précédent. L’IRM des genoux est couramment utilisée pour identifier une lésion causée par un traumatisme (par exemple, des blessures dues à un accident de voiture ou des blessures liées au sport). Elle constitue une aide au diagnostic des ruptures des ligaments croisés, des lésions méniscales ou des luxations de la rotule. Il peut également être utile en cas d’entorse du genou et de tendinite. Dans de rares cas, elle peut être utilisée pour détecter la présence de tumeurs, qu’elles soient bénignes ou non. Au final, l’IRM du genou peut être utilisée pour mieux préparer une intervention chirurgicale.
Comment se déroule une IRM du genou ?
L’injection d’un agent de contraste n’est pas nécessaire pour réaliser une IRM du genou. Les bijoux ou autres objets métalliques (par exemple, les prothèses auditives) peuvent rester en place pendant l’examen. De même, certains vêtements doivent être retirés (par exemple, les pantalons lorsqu’ils comportent des fermetures éclair ou toute autre partie métallique). L’IRM est réalisée en position allongée sur un plan incliné qui est inséré dans le tunnel de la machine. Il est essentiel de bouger le moins possible afin d’obtenir une image précise. Il est généralement admis que l’IRM pour les genoux dure entre 20 et 30 minutes.
Quels sont les dangers de l’IRM pour le genou ?
Il existe des mises en garde spécifiques contre l’IRM, notamment pour les personnes qui utilisent certains stimulateurs cardiaques. En ce qui concerne l’IRM pour les genoux, vous devez être particulièrement prudent quant à la présence d’une puce métallique dans la jambe qui pourrait provoquer une réaction dangereuse. Les personnes claustrophobes peuvent avoir du mal à rester immobiles dans le tunnel (un sédatif léger peut être employé). En dehors de ces cas particuliers, l’IRM n’est pas dangereuse en soi. Il existe un risque minime de réaction allergique en cas d’injection de produit de contraste.
L’IRM du genou est-elle douloureuse ?
Une IRM du genou est indolore, cependant, la machine est extrêmement bruyante ; on peut porter un casque ou des bouchons d’oreille.