La bronchite asthmatiforme est en réalité une forme particulière de bronchite aiguë qui combine quelques symptômes de la bronchite aiguë à certains symptômes respiratoires caractéristiques de l’asthme.
En règle générale, la bronchite asthmatiforme est bénigne. Cependant, elle peut permettre de diagnostiquer un asthme notamment chez les jeunes enfants. Il est donc très important de consulter un professionnel de la santé.
Comment soigner bronchite asthmatiforme : tout ce que vous devez savoir à ce sujet
En dehors de tout contexte d’asthme, il faut savoir que la bronchite asthmatiforme se traite comme n’importe quelle bronchite aiguë. Cependant, si les symptômes respiratoires sont trop importants, il est conseillé de prescrire certains médicaments.
La meilleure chose à faire en cas de suspicion de bronchite est de consulter un médecin afin que ce dernier confirme le diagnostic. Je vous conseille donc de ne pas hésiter à demander conseil à votre spécialiste afin de savoir à quelle maladie vous avez affaire.
Traitement de la bronchite respiratoire asthmatique
La bronchite aiguë peut être causée par une infection et est généralement bénigne. Si les symptômes sont plus graves que la normale, cela peut vous faire penser à de l’asthme. Dans ce cas, vous êtes enclin à avoir une respiration sifflante et des difficultés à respirer. C’est ce qu’on appelle la bronchite asthmatique. Pour réduire l’inflammation qui lui est associée, et aussi pour écarter toute autre possibilité de diagnostic, il est crucial de se faire diagnostiquer par le médecin qui vous soigne. Si un traitement naturel de la bronchite aiguë légère peut suffire, le traitement de la bronchite asthmatique peut nécessiter l’utilisation de bronchodilatateurs en association avec des corticostéroïdes, ou des antibiotiques.
Connaître la bronchite pulmonaire asthmatique
La bronchite asthmatique est une bronchite grave qui se manifeste par des bronches plus sévères que la normale. Outre la toux typique de la bronchite aiguë et les difficultés respiratoires, les symptômes sont souvent appréhendés et les sifflements à l’expiration peuvent s’apparenter à de l’asthme. Une fièvre modérée à faible et des mucosités verdâtres ou jaunâtres peuvent également être présentes.
Ce n’est pas de l’asthme !
Toutefois, rassurez-vous, un asthme ressemblant à une bronchite n’est pas un signe que vous souffrez d’asthme. Si votre asthme est dû à un problème d’allergie, il est probable qu’il soit causé par une infection virale ou bactérienne, mais il peut aussi être dû à un phénomène plus rare. Le reflux gastro-œsophagien (RGO) ou RGO (reflux d’acide hors de l’estomac) peut provoquer une bronchite asthmatique.
Les causes de la difficulté à respirer
Trois facteurs sont en jeu dans l’affection des symptômes respiratoires :
- Une inflammation importante des parois bronchiques entraîne un rétrécissement des tubes des bronches, et le passage de l’air est rendu plus difficile.
- La bronchoconstriction est le résultat de la contraction du muscle bronchique et de la diminution du diamètre des bronches.
- la libération importante de mucus bronchique bloque le passage de l’air.
Important : lorsque vous rencontrez ces problèmes respiratoires, il est essentiel de demander conseil à votre médecin, quel que soit votre âge.
S’hydrater pour traiter la bronchite respiratoire asthmatique
Avant même de parler de médicaments, l’hydratation est la première mesure à prendre. En effet, un mucus épais et abondant peut obstruer vos bronches, ce qui entraîne des difficultés respiratoires. Pour les dégager le plus rapidement possible, buvez régulièrement au moins 1,5 litre par jour d’eau chaude. Les infusions sont une excellente méthode pour s’hydrater tout en utilisant les pouvoirs curatifs des plantes.
Un conseil : en utilisant un humidificateur, il est possible d’humidifier également l’air lorsqu’il est sec. Un bol chaud sur votre radiateur peut fonctionner. Votre corps perd beaucoup d’eau le soir, et c’est dans la chambre à coucher qu’il est préférable de ne pas respirer l’air sec.
Prenez note de la toux associée à la maladie pulmonaire asthmatique.
La toux est un élément crucial du processus de la bronchite car elle permet d’aspirer naturellement le mucus. Il est important de respecter votre toux grasse (ou toux efficace).
Fluidifier votre mucus bronchique
Les molécules médicamenteuses peuvent réduire le mucus, ce qui facilite l’anticipation. Différents laboratoires commercialisent :
- le sirop à base de carbocistéine , à 2,2% pour les enfants de plus de 2 ans, et à 5 pour les adultes.
- des sachets d’acétylcystéine contenant une dose de 200 mg pour les enfants de deux ans.
- L’Ambroxol est une troisième molécule présente dans le sirop (0,6 %) ainsi que dans les comprimés (30 mg) augmente la vitesse de déplacement des cils bronchiques. Ces structures microscopiques relient vos bronches et poussent le mucus vers votre bouche.
Sachez que l’efficacité clinique de ce traitement n’a pas été prouvée autrement que par un effet placebo et qu’il est susceptible de provoquer des réactions anaphylactiques, ainsi que des réactions cutanées graves et parfois mortelles comme le syndrome de Stevens-Johnson, l’érythème polymorphe et le syndrome de Lyell.
Mettez les médicaments contre la toux dans l’armoire à pharmacie !
Les antitussifs peuvent prolonger les symptômes et empêcher de bien respirer en bloquant le mucus des tubes de vos bronches. Par exemple, le dextrométhorphane, la codéine, la pentoxyverine et la pholcodine. la prométhazine et l’oxomémazine.
Utiliser des bronchodilatateurs pour traiter la bronchite asthmatique
Le signe le plus marquant de la bronchite asthmatique est l’obstruction des bronches par le mucus ou leur rétrécissement extrême par l’inflammation. Vous souffrez alors rapidement des symptômes de l’asthme.
Inhalateur doseur
Pour permettre à l’air que vous respirez de circuler correctement dans vos bronches, votre médecin peut vous prescrire des bronchodilatateurs. Il s’agit de substances qui augmentent le calibre des tubes du système bronchique. Le pharmacien vous fournira un aérosol-doseur et vous expliquera son fonctionnement (il existe de nombreux modèles). Les principes les plus importants sont les suivants
Pour permettre à l’air que vous respirez de circuler correctement dans vos bronches, votre médecin peut vous prescrire des bronchodilatateurs. Il s’agit de substances qui augmentent le calibre des tubes du système bronchique. Le pharmacien vous fournira un aérosol-doseur et vous expliquera son fonctionnement (il existe de nombreux modèles). Les principes les plus importants sont les suivants
Expirer tout l’air que vous pouvez dans vos poumons.
- Respirer profondément le médicament d’inspirer profondément le médicament (certains peuvent être automatisés) ;
- garder votre souffle dans la bouche pendant 5 à 10 secondes pour que le médicament fasse effet ;
- reprendre une respiration normale.
Il est important de noter qu’il existe une option pour les enfants et les personnes qui ne sont pas en mesure d’utiliser l’inhalateur. Les chambres d’inhalation sont un réservoir fermé auquel l’inhalateur est attaché et qui est muni d’un masque pour s’assurer que le patient est en mesure d’absorber la bonne quantité de médicament. Ensuite, il faut laisser le patient respirer pendant environ 10 fois après avoir injecté la dose dans la chambre.
Le néonasificateur pneumatique
Le bronchodilatateur peut être prescrit sous forme d’ampoules à inhaler. Les séances d’aérosols durent environ 15 minutes, et elles sont répétées plusieurs fois dans la journée. C’est grâce à un dispositif électronique, le nébuliseur pneumatique, que le médicament est libéré dans l’air. Le médicament est libéré par l’appareil sous forme de petites gouttes à travers un masque appliqué sur le nez et la bouche. L’appareil est proposé en location dans toutes les pharmacies. Il est couvert par l’assurance maladie. L’assurance maladie.
Traiter la bronchite asthmatique à l’aide de corticostéroïdes prescrits.
Si l’inflammation des bronches ne s’accompagne pas de symptômes importants, votre médecin pourra vous prescrire des corticostéroïdes. Les corticostéroïdes sont des médicaments anti-inflammatoires.
Corticostéroïdes en inhalation
Les corticostéroïdes locaux (corticostéroïdes inhalés) sont disponibles sous forme d’aérosols-doseurs ou de nébuliseurs. Le médicament peut aller directement dans les bronches de votre corps, comme les bronchodilatateurs. Nettoyez la bouche (et votre visage si vous portez des masques avec les nébuliseurs) après chaque utilisation de stéroïdes. Certains médicaments contiennent deux bronchodilatateurs et un stéroïde dans un inhalateur.
Dès l’asthme de niveau 1 (symptômes moins de deux fois par mois) et 2 (symptômes au moins deux fois par mois), les patients doivent de préférence utiliser l’association corticoïde inhalé-formotérol à faible dose et à la demande pour soulager leurs symptômes et si nécessaire avant l’exercice, ou éventuellement (niveau 2) une faible dose de CI tous les jours avec Saba à la demande. « Dans plusieurs pays où la CI/formotérol n’est pas facilement disponible, les patients peuvent utiliser des bêta2-mimétiques à courte durée d’action et des corticostéroïdes inhalés de manière indépendante. Cette approche est très efficace lorsque l’on utilise deux inhalateurs.
Conseils : Si on vous a prescrit deux inhalateurs, prenez le premier bronchodilatateur. L’inhalateur de corticostéroïdes doit être pris cinq minutes plus tard, et il sera plus efficace.
Notez que ces substances apparentées à la cortisone peuvent provoquer des mycoses buccales et rendre votre voix pâteuse.
Corticostéroïdes par voie générale
Les dérivés de la cortisone peuvent également être présents sous forme de comprimés secs, orodispersibles ou effervescents. Ils exercent un impact général sur l’organisme et peuvent entraîner des conséquences secondaires potentielles supplémentaires. Utilisez-les le soir pour protéger votre estomac et en début de journée pour stimuler la production de cortisol (corticoïde naturellement produit par votre organisme). Soyez prudent, ne pas les prendre en fin de journée pourrait vous empêcher de dormir.
Si le traitement ne se prolonge pas au-delà de quelques semaines, les corticostéroïdes sont immédiatement arrêtés. Si le traitement se poursuit, le médecin peut vous demander de diminuer progressivement les doses jour après jour afin de permettre à votre corps de guérir.
Important à savoir : Le traitement de fond par corticostéroïdes oraux n’est plus recommandé en raison de ses conséquences néfastes (source : GINA [Global initiative for asthmaGlobal initiative for asthma. Stratégie mondiale de prise en charge de l’asthme et de prévention, mise à jour pour 2019.).
Vous devez prendre vos antibiotiques contre la bronchite asthmatique.
Si on ne vous prescrit pas systématiquement des médicaments anti-bronchiques pour la bronchite asthmatique, c’est que la raison est généralement virale. Mais les surinfections bactériennes sont plus fréquentes dans ce scénario que dans celui de la bronchite aiguë.
L’amoxicilline est l’un des antibiotiques bien connus qui est prescrit comme traitement de première intention. Cette molécule est prescrite si vous éprouvez des difficultés respiratoires à l’effort et si vous vous attendez à ce que le mucus soit vert. Si vous souffrez d’allergies, vous pouvez choisir la pristinamycine, le céfuroximeou le cefpodoxime ou le cefotiam.
Une combinaison d’ampicilline et d’acide est recommandée si les symptômes sont plus que sévères. Dans ce cas, vous pouvez avoir des problèmes respiratoires dans un état de relaxation ou lorsque vous faites un effort. Là encore, différentes molécules sont présentes : la ceftriaxone par injection ou la lévofloxacine.
