Kenzo Takada, créateur japonais, est décédé des suites du COVID-19.
Kenzo Takada, le premier créateur de mode japonais à s’établir à Paris, où il a fait toute sa carrière et acquis une certaine notoriété, est décédé dimanche à l’âge de 81 ans.
Il était reconnaissable à son visage rond, ses lunettes et sa coupe de cheveux de jeune garçon. Selon son porte-parole, Kenzo Takada, célèbre créateur de mode japonais, est décédé dimanche 4 octobre, à l’âge de 81 ans, des suites de Covid-19.
Kenzo a été le premier designer japonais à se faire connaître à Paris. Il était connu pour ses motifs graphiques et fleuris, mais il s’en est à nouveau éloigné pour sa dernière collection, dévoilée au début de l’année. Le créateur « n’a jamais cessé de faire l’éloge de la mode et de l’art de vivre » au cours de ses « presque huit mille pièces », selon sa porte-parole.
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Expatriation en France et installation à Paris
Kenzo Takada est né le 27 février 1939 à Himeji, une ville proche d’Osaka. Il aime la peinture et la couture, et apprend à ses sœurs à faire les deux. Il est arrivé par la mer à Marseille, en France, en 1965, et s’est rendu à Paris parce que cette ville l’a captivé. Il pensait être simplement de passage, mais il s’y est installé définitivement.
Ses premiers pas dans le monde de la mode
Sa première ligne de vêtements a été créée en 1970 dans un magasin de la galerie Vivienne. En 1976, il s’installe dans un local plus grand, place des Victoires, où il crée sa société sous son seul nom. Puis, sans qu’il s’en rende compte, il produit une surprise.
Il s’est trompé de saison lorsqu’il a présenté ses premières œuvres, dit l’auteur. Il a fourni la mauvaise parce qu’il ne savait pas parler français ; il s’agissait peut-être du Monde, mais de l’été au lieu de l’hiver. Felipe Oliveira Baptista est le directeur de la création de Kenzo depuis 2019. En plus du récit, il décrit la mode du début des années 1970. composé en grande partie d’instinct et de liberté.
Il a ensuite présenté sa marque de vêtements pour hommes en 1983, suivie de ses débuts de Kenzo Kenzo en 1988. Le conglomérat de luxe LVMH a racheté la marque en 1993. Kenzo Takada quitte l’industrie de la mode en 1999 pour se consacrer à des projets plus sporadiques, mais on se souviendra toujours de lui pour son amour de la couleur et sa déclinaison sans fin de la fusion de l’Extrême-Orient, de la France et de l’Afrique.
« Il avait donné à la lumière et à la couleur la place qui leur revenait.
Son décès a suscité diverses réactions passionnées, dont celle de la maire de Paris, Anne Hidalgo, qui a tweeté son » immense tristesse. » » Il a donné à la couleur et à la lumière la place qui leur revient dans la mode en tant que brillant créateur. L’un des fils de Paris est en deuil aujourd’hui.
Un génie créatif
Selon Jonathan Bouchet Manheim, directeur général de la société de design K-3, qui était la dernière entreprise de Kenzo Takada, « Kenzo Takada était incroyablement créatif ; d’un coup de crayon, d’un geste vif, il inventait une nouvelle fable artistique, une nouvelle épopée colorée mariant l’Orient et l’Occident, son Japon natal et sa vie parisienne. »
« Avec son large sourire et ses yeux perpétuellement rieurs cerclés de lunettes rondes, Kenzo Takada personnifie la joie. K-3 lui a également rendu hommage en déclarant : « Au fil du temps, c’est même devenu son fil conducteur créatif, conduisant à la combinaison – et même à la fusion – de couleurs, de motifs animaux, floraux et géométriques qui rendent son style si personnel ».
Selon Bernard Arnault, PDG de LVMH, « Kenzo Takada a su depuis 1970 offrir à la mode un ton de poésie légère et un regard d’une délicieuse liberté qui a inspiré de nombreux créateurs. »
